Contexte
Selon les Etudes menées par « La Banque Mondiale » …D'ici à 2030, si d'importants investissements ne sont pas réalisés pour rendre les villes plus résilientes, les catastrophes naturelles pourraient coûter chaque année 314 milliards de dollars aux villes à travers le monde, et le changement climatique pourrait réduire à la pauvreté 77 millions de résidents urbains supplémentaires.
Depuis 1992, le nombre de personnes touchées par une catastrophe est de 4,4 milliards (ce qui équivaut à 64 % de la population mondiale) et les dommages économiques s’élèvent à environ 2 mille milliards de dollars (ce qui équivaut à 25 années d’Aide Publique au Développement). Durant l’année 2015, 117 pays et régions – 54 % du monde – ont été frappés par une catastrophe.
Source : ONU HABITAT (Programme des Nations Unies pour l’Habitat Urbain).
Les villes existent depuis plus de 5000 ans. Cependant, en l’espace de deux siècles, la population urbaine mondiale est passée de 2 % à plus de 60 %. En 2050, 75% de la population mondiale vivra en ville. Au-delà de la nature de cette évolution, et à l’instar de nombreuses ce millénaire urbain où l’économie de la cité est en passe de se réinventer, la biodiversité constitue donc un vecteur de développement local et de résilience essentiel qu’il s’agit d’intégrer au coeur des politiques de planification stratégique pour construire la ville durable de demain.
Le changement climatique et l’appauvrissement de la Biodiversité par l’invasion massive de Béton et Bitume implique des enjeux croissants pour les villes comme la préservation et la restauration de la nature.
Devant l’ensemble des enjeux environnementaux contemporains (îlots de chaleur, disparition des espèces et des corridors écologiques, gestion des déchets ménagers et déchets de matières organiques, gestion de l’eau, maintien ou développement de milieux de vie agréable, etc.) Sont des Enjeux de vie, voire de survie, auxquels doivent répondre les gouvernements,les territoires et les municipalités.
Il nous semble incontournable d’intégrer l’agriculture urbaine dans la planification et l’aménagement des villes.
Plus particulièrement lorsque l’on estime que les ressources urbaines pour nourrir la population de la ville ne peuvent le faire que quelques jours ; lorsque l’on sait que l’alimentation urbaine est dépendante des systèmes Economiques ainsi que des systèmes de transport et du pétrole. Ceci questionne de façon relativement alarmante sur notre propre résilience aux ruptures potentielles des chaînes d’approvisionnement, par exemple suite à des crises sociales, crises économiques, ou à des événements climatiques extrêmes, dont la fréquence est très probablement amenée à augmenter dans les années à venir.
Nous concluons que le contexte s’inscrit non uniquement dans un défi municipal mais dans un véritable défi Mondial, défi de survie que se complaire à penser l’agriculture conventionnelle capable de nourrir 10 Milliards de personnes tout en contribuant positivement à la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la planète.
Notre certitude est que l’Agriculture conventionnelle restera toujours indispensable à subvenir à la majorité de nos besoins mais que pour multiples raisons synthétisés dans les différentes pages de ce site, et parce que c’est là où nous vivons que nous consommons qu’il faut de toute urgence en faire une extension urbaine à intégrer au plus près des consommateurs.
►Il faut tendre à remplacer peu à peu l’Agriculture de Masse par une Masse d’Agriculteurs.
« Le Monde aura besoin de toute les Agricultures du Monde pour nourrir
le Monde »
Edgar PISANI